
ACP BF|156
1070 - Anderlecht
Nombre de lots
99
Statut du chauffage
Tout privatif
Année de construction
1964
Source du chauffage
Gaz
sur une période de
10 ans
Contexte
Un immeuble unique composé de deux copropriétés distinctes, sans lien particulier, et avec des syndics différents mais forcément des problématiques similaires.
Actions réalisées
Ligne du temps

Le point de départ
L'histoire commence de façon relativement classique : des problématiques de vieillissement de balcons à l'arrière, où les bétons, très exposés aux intempéries, se dégradent progressivement. On les traite donc en 2015. Ensuite des problèmes d'infiltrations et condensation liée à des ponts thermiques se manifestent au niveau des étages supérieurs ainsi que des infiltrations au niveau des terrasses à l'avant.

Le choix du premier pas
Cette suite de problématiques montre la nécessité d'une réflexion plus globale et à l'échelle de l'immeuble, à la fois pour limiter les coûts fixes (et notamment les échafaudages, conséquents, étant donné la taille de l’immeuble) et pour assurer une bonne continuité entre les différents éléments. La copropriété mandate donc le bureau d'architecture ayant suivi la première phase pour l'étude de l'isolation de l'ensemble des façades et de la toiture.

L'étude et la préparation
Les études avancent bien et le dépôt du permis d'urbanisme pour l'isolation de la façade approche. Entretemps, les démarches en cours sont discutées avec la copropriété voisine qui est au tout début de sa propre réflexion en termes de travaux.

Les autorisations et négociations
Au moment d'introduire le permis d'urbanisme, il est nécessaire de prendre une décision. D’une part il n'y a pas encore de vote quant à la réalisation de travaux au sein de la deuxième copropriété. D’autre part, l’introduction d’une demande de permis pour seulement la moitié d’un immeuble risque de ne pas aboutir. En concertation avec les membres du conseil de copropriété, les architectes prennent le risque d’introduire la demande de permis pour les deux copropriétés en même temps.
Si la deuxième copropriété décide finalement de ne pas réaliser les travaux, cela risque d'être du travail pour rien, mais s'ils acceptent, ils pourraient disposer immédiatement d'un permis et aussi, potentiellement, faire réaliser les travaux dans la continuité du premier chantier.

L'exécution des travaux
La première copropriété obtient le permis et, ayant finalisé la phase d'appel d'offre, démarre les travaux. La deuxième copropriété vote également les travaux au niveau des façades (mais pas de la toiture) et décide de travailler avec la même entreprise qui, de son côté accepte de ne pas indexer les prix remis pour le premier chantier. Les travaux vont finalement se dérouler de façon continue sur une période de x mois au total.

Le Happy End
Les deux copropriétés sont aujourd'hui bien avancées en termes de rénovation énergétique mais tout n'est pas fini : elles disposent toutes deux de chauffage privatif dont un certain nombre de chaudières atmosphériques qui vont devoir être remplacées par des modèles à ventouse à terme, nécessitant une vraie réflexion au niveau des conduites.
Entre-temps, les deux copropriétés peuvent profiter d'un meilleur confort, résultant aussi de la bonne collaboration entre ACPs.
Acteurs du projet

Médori
Architecte

Vimar
Entreprises
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